Rencontre avec le président du Souvenir français le conliégeois, Raymond Damidaux.
Votre assemblée générale du 5 octobre a-t-elle été très fréquentée ?
« Oui, car le Souvenir français fédère 165 adhérents, et plus de 80 d’entre eux ont assisté à l’assemblée générale, ce qui est satisfaisant. »
Pouvez-vous nous rappeler le rôle du Souvenir français ?
« Il est là pour conserver la mémoire de celles et de ceux qui sont morts pour la France ou qui l’ont honorée par des actions diverses dans la gloire ou dans l’ombre. Il veille et participe à l’entretien des tombes d’anciens combattants, des monuments érigés à leur mémoire, qu’ils soient connus ou inconnus. Il participe à la transmission de la mémoire auprès des jeunes générations et leur inculpe par son action, un idéal et l’amour de la Patrie. »

Le voyage au Struthof participe à cette action de mémoire ?

« C’est totalement ça. Les collégiens lédoniens iront au Struthof (camp de concentration de Natzweiler en Alsace, durant la 2e Guerre mondiale) en 2017. Ils doivent se rendre compte de la réalité des choses pour ensuite transmettent ce qu’ils ont vu. Voir des baraquements précaires, des chambres à gaz, un four crématoire, ça fait réfléchir à ce qui s’est passé dans ces lieux. Le souvenir, c’est d’abord se rendre compte pour ensuite témoigner. »
Contact 03.84.24.37.22.
 
Un grand bravo et merci au souvenir français qui perpétue la tradition des commémorations en souvenirs de ceux qui sont morts pour la France!