« La nécropole tumulaire où ont été découverts ces vestiges était certainement la dernière demeure d’un prince ou d’une princesse », a expliqué l’archéologue Sylvie Jurietti lors de la journée mensuelle « Rendez-vous aux musées » mercredi 8 février. A priori fabriquée en Italie, l’amphore découverte à Conliège au lieu-dit « La croix des Montceaux » est exceptionnelle : « On ne connaît qu’un seul exemplaire d’amphore complète de ce type en bronze, celui-ci a été découvert en Allemagne ». Le décor de l’anse renvoie au travail d’une officine étrusco-italique. La présence de ce spécimen dans la région permet aux archéologues de clarifier les données concernant le Jura comme zone de transition entre les voies transalpines, la vallée du Danube et la voie Sâone-Rhône.

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Présentation commentée de l’amphore à 15 heures, dimanche 5 et mercredi 8 mars.