• Conliège vue de l'ancienne gare
  • Conliège vue depuis la voie verte

Les réfugiés installés dans le secteur et ceux qui œuvrent bénévolement pour eux, ont organisé un temps de rencontre et de partage.

« Conliège a toujours été une terre d’accueil. Avant la dernière guerre, le pays a abrité des familles italiennes dont certaines sont restées au pays… » dira le maire Roger Rey lors d’un rassemblement organisé dimanche 3 septembre à la salle des fêtes par l’association accueil jurassien intercommunautaire de réfugiés, animée par Cécile et Jean Noël Klinguer.

« Ils œuvrent tous dans une direction commune mais ne se connaissent pas forcément »
De nombreux bénévoles conliégeois et lédoniens, voire de Champagnole et Mouthe, entouraient neuf réfugiés et demandeurs d’asiles irakiens et syriens.

Trois résident à Conliège : Intwanet (Antoinette) Mestreeh et ses deux filles Sarah Mstrih et Mariam Mestrih; dans la capitale du Jura : Sami et Teser, des hommes, Inèss, une maman et ses deux enfants, Avraz 9 ans, Minass 4 ans, et la grand-mère Souhaelia. Ils sont chrétiens ou musulmans. Certains d’entre eux sont autonomes financièrement, travaillent ou possèdent l’aide sociale temporairement car pôle emploi apporte un soutien efficace pour régler leur situation.

21231009 10209697194683869 170923392008345208 n

« Autour de ces personnes gravitent un grand nombre de bénévoles des deux localités sans lesquels nous ne pourrions rien faire… » indique la présidente de l’association Agir, Cécile Klinguer, en précisant les tâches qu’ils sont amenés à accomplir : « logement, hébergement, apprentissage du français. Il faut les emmener en courses, aux restos du cœur, chez le médecin… Ils apportent des conseils sur la confection et la culture de jardins… ».

Cécile déclare encore : « Je suis émerveillée pour tout ce que les bénévoles exécutent au quotidien : quelle disponibilité, surtout que certains se sont attelés à faire connaître le département par des visites de divers lieux… ».

C’est autour d’un repas tiré du sac que les participants ont mieux fait connaissance, entre eux d’abord et avec les réfugiés. Tous ont goûté les pâtisseries préparées par ces derniers, une manière de mélanger les genres et échanger les goûts. « Notre intervention est un peu un catalyseur. Elle a permis de rapprocher les gens ne se connaissant pas forcément, œuvrant dans une direction commune… » dit Richard Blum, de Revigny, un intervenant de la première heure.

Contact Agir : 03.84.47.43.99.