• Conliège vue de l'ancienne gare
  • Conliège vue depuis la voie verte

Adieu à Suzanne Cabut la Conliégeoise

Photo DR
 

Hospitalisée pour des problèmes respiratoires, Suzanne Cabut s’est éteinte au lendemain de ses 92 ans.

Née sous le ciel du chef-lieu de canton de Conliège, le 25 décembre 1925, dernière d’une fratrie de trois garçons et cinq filles, son papa étant employé de la commune.

Jeune, Suzanne Buatois connu le dur travail des champs et de la vigne avant de trouver un emploi aux fromageries Grosjean. Chaque jour, elle effectuait, à pied, quatre trajets entre le village et l’entreprise.

Son patron Raymond Grosjean lui offrit une bicyclette, un « super cadeau » qui l’aida aussi, pendant la guerre, à aller chercher du ravitaillement, notamment du beurre, aux Fay et dans d’autres villages environnants.

C’est en 1947 qu’elle épouse un gars de Revigny, Paul Cabut, militaire qui deviendra par la suite facteur.

Suzanne lui donnera quatre enfants Alain, Nelly, Ginette, Annie.

cabut1

Plus tard, la famille s’agrandira par l’arrivée de neuf petits-enfants, Estelle, Yoann, Valérie, Magalie, Bruno, Mickaël, Sébastien, Céline, Virginie puis de dix arrière-petits-enfants.

La vie de Suzanne fut brisée par le décès brutal de son mari Paul le 2 février 1982. Suzon, comme l’appelaient ses amies, avait un cœur comme ça, faisant profiter ses voisins de sa bonne cuisine et de son aide. Son sourire quasi permanent était légendaire malgré ses soucis de santé supportés durant des années et l’ayant entraîné à quitter son village natal pour la maison de retraite de Montain.

Les obsèques de Suzanne Cabut se sont déroulées, vendredi 30 mars, à l’église Notre-Dame de Conliège.